Les échanges entre législateurs de GLOBE et étudiants s'étendent au Sénégal

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Sur les traces de GLOBE Nigeria, GLOBE Sénégal a donné le 28 octobre le coup d'envoi d'une série de sessions d'échange entre législateurs et lycéens, afin de rapprocher la prise de décision et l'éducation civique en matière d'environnement et de climat de la jeunesse. Le premier atelier d'échange entre étudiants et députés a été accueilli par le Collège Mère Jean Louis Dieng dans la banlieue de Dakar.

Le président de GLOBE Sénégal, M. Ibrahima Baba Sall, a ouvert les débats en soulignant que la mise en œuvre du Plan Sénégal Émergent Vert (PSE-VERT), le plan national pluriannuel visant à accélérer la croissance verte, nécessite l'appropriation par les jeunes, et que l'éducation environnementale, pacifique et civique doit être un élément transversal des programmes éducatifs. Il a ensuite présenté un aperçu de l'activisme parlementaire récent sur la gouvernance du climat et de l'environnement, avec un accent particulier sur la mise en œuvre de la Grande Muraille Verte, la protection des forêts et le mécanisme REDD+, et les avantages de la mise en œuvre de la comptabilité économique environnementale. M. Sall a également souligné l'engagement des députés de GLOBE Sénégal à plaider en faveur d'un renforcement des efforts du gouvernement en matière d'éducation et de formation à l'environnement afin de contribuer au développement durable du pays.

Les étudiants ont saisi l'occasion pour faire part de leurs préoccupations, notamment en ce qui concerne l'introduction d'organismes génétiquement modifiés (OGM) dans l'agriculture et la sylviculture dans le contexte de la Grande Muraille verte ; l'efficacité des initiatives de lutte contre la pollution plastique à l'appui de la loi sur les sacs plastiques à usage unique qui envahissent les territoires de la Grande Muraille verte ; et la nécessité de mécanismes institutionnels et de financement pour soutenir le développement urbain durable des collectivités territoriales le long de la Grande Muraille verte.

En réponse, le Président Sall a noté que la préoccupation selon laquelle les OGM présentent des risques dangereux pour l'agriculture, l'élevage, la pêche, l'environnement, l'alimentation et la santé publique était partagée, et qu'elle avait été prise en compte récemment par une loi sur la biosécurité récemment adoptée par les parlementaires. En outre, il a souligné que des mesures ont été prises par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural pour mettre en œuvre les recommandations de la Dynamique pour une transition agro-écologique au Sénégal (DYTAES) dans le cadre de la Grande Muraille Verte. En ce qui concerne la pollution plastique, les parlementaires ont plaidé pour des lignes budgétaires afin de renforcer les capacités pour mieux lutter contre la pollution plastique dans les communautés de la Grande Muraille Verte. Pour soutenir ce processus, le Ministère de l'Environnement et du Développement Durable a initié des mesures incitatives pour l'adoption de sacs biodégradables. En ce qui concerne les mécanismes financiers et institutionnels de la Grande Muraille Verte, plusieurs cadres de coopération entre les ministères techniques, les autorités locales, les organisations communautaires, la société civile et les ONG, etc. ont été prévus dans le cadre des Cadres de Concertation.