GLOBE Sénégal a fait une intervention énergique dirigée par le Président Ibrahima Baba SALL lors de l'examen en commission et en plénière du projet de loi de finances 2021, le budget annuel, sur la base de questions préparées par le Secrétariat de GLOBE. Ces interventions ont demandé des allocations appropriées à la gouvernance forestière et à la Grande Muraille Verte (GGW) dans le budget du ministère de l'Environnement et du Développement durable (MEDD), ainsi que l'intégration de l'approche du "capital naturel" dans les dépenses gouvernementales, en particulier dans le contexte du budget expansif proposé comme mesure anticyclique pour amortir l'impact économique de la pandémie de COVID-19.
Le budget 2021 est supérieur de 8,9 % à celui de 2020, mais cette augmentation des investissements s'est concentrée sur un soutien ciblé aux principaux secteurs productifs nationaux, les "secteurs phares de la relance".
Le programme de lutte contre la déforestation et la dégradation des terres a été adopté comme suit : autorisations d'engagement (CA) de 11 100 291 379 FCFA (20,5 millions USD) et crédits de paiement (CP) identiques de 11 100 291 379 FCFA. Le programme de conservation de la biodiversité a reçu (AE) 8 332 181 747 FCFA (15,3 millions USD) et (CP) : 5 469 681 747 FCFA (1,1 million USD). Cela représente une augmentation par rapport à l'année précédente pour les deux domaines : la lutte contre la déforestation et la dégradation des terres a reçu 161 297 087 FCFA de plus (près de 300 000 USD), et la conservation de la biodiversité et la gestion des zones protégées ont reçu 798 118 174 FCFA de plus (1,48 million USD).
Il faut saluer l'augmentation des investissements dans la protection des terres et de la biodiversité, mais le résultat le plus important, dans le contexte de ce budget expansif pour 2021, est que la durabilité et l'adaptation au climat ont été intégrées dans les investissements majeurs prévus dans le "secteur phare de la relance" de l'agriculture, dont le budget est passé de 44 à 60 milliards de FCFA (81 à 110 millions d'USD).
Cela comprend l'investissement dans un projet de récupération des eaux de ruissellement (PROVAL), dans le projet de soutien à l'entrepreneuriat agricole pour les jeunes (AGRI Jeunes), dans le projet d'intensification agricole écologiquement durable dans la région des Niayes (PIESAN), dans le projet de soutien à l'entrepreneuriat rural Phase II (PADER II), de la réhabilitation des périmètres irrigués ruraux (PREPIV) du PODOR, d'un projet de développement de l'irrigation dans la vallée du fleuve Sénégal, d'un projet de développement durable du pastoralisme au Sahel (PDDPS) et du programme axé sur les résultats de la Banque mondiale, en vue d'apporter une contribution significative au renforcement de la sécurité alimentaire et à la relance économique.
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