Les parties prenantes des ministères, départements et agences du gouvernement fédéral du Nigeria, les organisations de la société civile, les jeunes, le personnel de l'Assemblée nationale, le secteur privé, les médias et les agences de financement internationales ont pris position sur les actions qu'elles doivent entreprendre pour s'attaquer de toute urgence aux problèmes menaçants de la dégradation des terres et de la déforestation au Nigeria.
Cette déclaration a été faite lors d'un atelier des parties prenantes organisé par l'Organisation mondiale des législateurs pour un environnement équilibré (GLOBE) Nigeria au Reiz Continental Hotel, à Abuja, le 20 juillet 2022.
Accueillant les participants à cet événement de haut niveau d'une journée, le président de GLOBE Nigeria, le député Sam Onuigbo, a demandé aux parties prenantes de prendre au sérieux la conversation en gardant à l'esprit que leurs résolutions seront essentielles pour aborder des questions importantes telles que l'insécurité et les pénuries alimentaires, les conflits du Sahel, et finalement positionner le Nigeria sur la voie de la sécurité alimentaire tout en contribuant à l'atténuation du changement climatique.
S'exprimant sur l'objectif de l'atelier, le coordinateur national de GLOBE Nigeria, Nnaemeka Oruh, qui a souligné qu'environ 670 millions de personnes dans le monde risquent de souffrir de la faim et que 750 millions de personnes seront déplacées en Afrique d'ici 2030 en raison de la sécheresse et de la perte de terres arables, a déclaré que l'atelier donne aux parties prenantes la possibilité d'identifier des voies pour la réhabilitation des terres dégradées et le boisement au Nigeria et de prescrire les responsabilités spécifiques des parties prenantes conformément aux recommandations des rapports de diagnostic préparés par GLOBE portant la Grande Muraille Verte (GGWI) et REDD+.
M. Oruh a souligné que, dans le but de favoriser la mise en œuvre des recommandations des produits de connaissance lancés le 14 octobre 2021 par GLOBE, l'organisation travaille actuellement avec l'Assemblée nationale pour faire adopter les amendements et les projets de loi suivants : amendements à la loi de 2007 sur la création de l'Agence nationale chargée de l'application des normes et réglementations environnementales, à la loi nigériane sur les minéraux et les mines, à la loi sur la création de l'Agence nationale pour la Grande Muraille verte, à la loi sur l'évaluation de l'impact environnemental et à un nouveau projet de loi sur la comptabilisation du capital naturel.
Des présentations ont été faites sur le thème "Addressing Nigeria's Deforestation and land degradation issues : REDD+ et le rôle des parties prenantes" ; "S'attaquer aux problèmes de dégradation des terres au Nigeria : The GGWI Pathway and the Role of Stakeholders" ; et "The ACReSAL Project in Nigeria".
Dans une remarque faite par le Dr Iganya Joy Agene, spécialiste principale de l'environnement, Banque mondiale (Nigeria), elle a félicité le gouvernement fédéral du Nigeria pour les mesures prises en vue de résoudre les problèmes de dégradation des terres et de déforestation au Nigeria. Selon elle, l'atelier des parties prenantes organisé par GLOBE est l'occasion pour le gouvernement fédéral et ses partenaires de discuter du rôle essentiel des parties prenantes dans la lutte contre la dégradation des terres et la déforestation, conformément à l'engagement du pays de restaurer 4 millions d'hectares de terres d'ici 2030. Elle a insisté sur la nécessité pour la Banque mondiale de travailler conjointement avec GLOBE dans le cadre d'une collaboration délibérée pour lutter contre la dégradation des terres et la déforestation au Nigeria, dans le cadre des efforts de la Banque mondiale pour soutenir l'engagement du Nigeria à restaurer 40 millions d'hectares de terres dégradées d'ici 2030.
La réunion s'est terminée par un communiqué des parties prenantes.
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